Ci-dessous un article assez intéressant sur le concert qui aura lieu à Amnéville le 23 juin.
« Run the world (girls) », autrement dit « diriger le monde, les filles ». C’est le premier titre disponible depuis le 21 avril de son futur quatrième album, dont la date de sortie n’est pas encore connue, de la reine actuelle du R’n’B, Beyoncé.
Si elle ne dirige pas encore le monde, l’épouse du rappeur Jay-Z peut néanmoins se permettre d’organiser une tournée mondiale en un claquement de doigt, ou en un tour de (longues) jambes. Hier, son promoteur Live Nation a ainsi annoncé trois dates de concert en France, très proches dans le temps, en juin : Nice, Lille et Amnéville.
Le 23 juin, jour de fête nationale du Luxembourg (donc férié), Beyoncé fera escale au Galaxie. Un énorme « coup ». « On avait eu un premier contact avec son management le 10 avril », retrace Carole Revel, la directrice de la salle, « mais on pensait qu’il ne resterait pas suffisamment de temps pour organiser un tel show, et le projet avait été abandonné… » Provisoirement. Puisque samedi dernier, les deux parties (production et Galaxie) ont finalement trouvé un terrain d’entente, et fixé une date.
Un tel choix démontre que sur la… galaxie des salles de concerts en Europe, le Galaxie trône au firmament. « Dans les salles de grande capacité, notre savoir-faire depuis plus de 20 ans sur la production anglo-saxonne peut faire la différence », pense la responsable de cet équipement-phare en Lorraine, « nous avons l’expérience de travailler avec ces gens-là, et nous avons également une équipe capable de réagir très vite… »
Car il ne reste qu’un mois et demi pour préparer « ce gros show », « cerise sur le gâteau » d’une belle saison et dernière date avant un autre mastodonte : le Sonisphère, festival référence de metal en Europe. Accueillir l’ex-Destiny Child est un « bonus inattendu ». « Un comme ça par mois, ce serait génial », s’enthousiasme même la directrice.
Pour le méga concert de Beyoncé, qui n’est pas produit par le Galaxie (« le risque financier est trop élevé en province »), Carole Revel juge en tout cas que « tout est réuni pour bien faire » et pour afficher complet, soit 12.200 spectateurs et pas uniquement lorrains on imagine.
Aucun élément d’ordre artistique n’est encore connu, mais on se doute que Beyoncé interprétera, rodera à Amnéville des titres de son futur disque, annoncé comme sensiblement différent des racines R’n’B et pop, et inspiré par Fela Kuti, Lauryn Hill, Stevie Wonder et « Off the Wall » de Michael Jackson. Cet opus aura la lourde tâche de succéder à « I Am… Sasha Fierce », écoulé à plus de six millions d’exemplaires à travers le monde depuis sa sortie en 2007 (note : erreur. L'album est sorti en 2008).
Chanteuse, mais aussi actrice et mannequin, Beyoncé est aujourd’hui une star planétaire. Si elle ne dirige pas le monde, elle lui imprime en quelque sorte le rythme : hier, lors d’une campagne anti-obésité aux USA, Michelle Obama herself a dansé sur l’un de ses titres-phares « Move your body »
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